21 OF MARCH 2023: WE WILL START OUR NEW JOURNEY WITH OUR TWO DAUGHTERS IN SEPTEMBER 2023! FOLLOW US ON INSTAGRAM! WE ARE LOOKING FORWARD TO SHARE OUR DAILY LIFE, OUR ADVENTURES, OUR JOYS AND EVERYTHING ELSE!
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How to travel?
We are travelling on our tandem Pino, from HASE. It's a bit of a strange bike as it allows one person to be in the classical bike position, while the other one is seated like on a recumbent bike.
Where to go?
That's the first question people ask us, it always seems a bit strange to us because at the end " What matters is not the destination but the road leading to it." We left from our hometown Geneva on the 26th of september on the Via Rhona leading to Southern France. Then we crossed Spain and reached Morocco. We went trough the Atlas mountains until Marrakech. After that, we went from Ushuaïa to Colombia, flew to Cuba and then to Mexico.
We'll probably go to the USA, Asia, Central Asia, Balkans and Europe back to Switzerland!
When did we left?
We left on the 26th of september 2015, after our wedding.
How long?
Again, we do not have an exact answer to that question, our return will depend on our wishes and on our budget.
Freedom will be our guide.
"If you want to go quickly, go alone. If you want to go far, go
together."
If you want to read our blog in English, please use the google translate button at the bottom of the page.
Assis par terre devant les toilettes du Roy’s Motel sur la fameuse Route 66, nous nous appliquons à écrire quelques mots sur un bout de carton récupéré quelques km auparavant : “WE NEED WATER PLEASE”. Nous sommes partis de 29 Palm le matin même, c’est la dernière ville avant plusieurs centaines de km de désert. Avec 4 jours de nourriture, nous devrions tenir jusqu’à Las Vegas. Du riz complet, de la quinoa, des pâtes, des flocons d’avoine, quelques fruits et une salade. “Purée, mais on est débiles ?! On a pris que des trucs qui cuisent en 40 minutes et nécessitent beaucoup d’eau !!” Visiblement, malgré nos deux ans et demi de voyage, on n’est toujours pas capables de planifier intelligemment nos jours d’autonomie !
Une nuit de bateau nous a fait changer de monde. La végétation luxuriante du continent mexicain a laissé place à la sécheresse rocailleuse de la péninsule désertique de Basse-Californie. Après quelques jours dans la casa de ciclista de La Paz, nous nous élançons pour une longue route de 1500km jusqu’à la frontière des USA. Cette longue langue de terre nous permet enfin d’apercevoir le cliché mexicain tel que nous nous l’imaginions: désert, cactus, Mexicains moustachus à chapeau de cow-boy chevauchant dans la poussière. Les points d’eau et de nourriture sont assez rares, mais suffisants pour ne pas devoir transporter trop de vivres.
« C’est super dangereux…ils sont très agressifs, bloquent la route, peuvent vous voler vos affaires et votre vélo !!! » nous dit Edgar avec un regard angoissé lorsque nous lui demandons s’il y a des problèmes de sécurité avec les communautés indigènes des montagnes du Chiapas. « Mais non, ils sont juste révoltés contre le gouvernement, mais il n’y a aucun problème avec les voyageurs… » rétorque Brenda qui nous a invités chez elle. Depuis plus d’un an, elle exerce son travail d’avocate pour une association défendant les réfugiés venant du Honduras et du Guatemala à cause de la terreur propagée par les gangs tels que le MS 13. Décidant de nous fier à son jugement moins craintif, nous nous lançons sans appréhension dans une longue montée traversant un territoire autrefois occupé par les révolutionnaires zapatistes…aujourd’hui confinés dans le fin fond des forêts.
Nous continuons notre chemin au Mexique, dans la péninsule du Yucatan. Invités, accueillis, hébergés, aidés, nourris par ce peuple à la solidarité hors du commun, nous pédalons dans des paysages plats et une chaleur étouffante à la découverte de la culture Maya, bien plus vivante que nous avions imaginé!
Le Mexique nous accueille sous un déluge de pluies, mais sans notre vélo qui est resté dans l’ascenseur de l’aéroport de La Habana ! Il fait frais comparé à Cuba : 20 degrés. Les rues sont tellement inondées qu’on dirait des fleuves et une épaisse couche de nuages ne laisse passer aucun rayon de soleil.
Cuba, le premier pays vraiment chaud depuis le début du voyage. Ne vous méprenez pas, on parle bien du climat et non de la sécurité. Qui dit chaleur, dit aussi fruits tropicaux, mangues, bananes, ananas auront fait partie des joies quotidiennes. La chaleur est aussi dans le sang et le coeur des Cubains, toujours prêts à faire la fête, partager leur nourriture et aider les cyclistes perdus! Bienvenidos à Cuba!
On entend souvent qu'aller à Cuba c'est voyager dans le passé: vieilles voitures, déplacements à pied, en transports publics et à vélo, difficulté d'accès à une grande diversité de produits frais, peu d'internet, pas de publicité dans les rues, etc. Mais tout cela ne serait-il pas en fait l'avenir de l'être humain?
Nous vivons le jour le plus chaud que nous ayons connu jusque-là. Tous nos efforts pour rester en vie malgré la chaleur qui nous assomme sont vains puisque nous arrivons épuisés et desséchés à Guamo. Alexi et Nathalia ont tant souffert du chaud qu'ils supplient leurs compères de prendre une chambre climatisée. Grâce à une dame fort gentille, leur souhait est exaucé et c'est dans une piscine que nous nous retrouvons ! Nous décidons de rejoindre la région du café en bus en évitant la dangereuse « linea ». Une route belle mais à la circulation frénétique et trop dangereuse selon tous les colombiens que nous questionnons.
Nous sommes sur un itinéraire de 80km au Sud de la Colombie, dans une région qui est habituée à de fortes pluies tout au long de l'année : el Trampolin de la muerte. Ce sont les nombreuses chutes de pierre et glissements de terrain qui lui valent ce nom un peu trop effrayant. On dit qu'il ne fait beau que deux jours par an sur le Trampolin de la muerte. On dit qu'il ne faut pas attendre le beau temps pour s'y frotter. Et pourtant, nous avons eu la chance de le parcourir avec un ciel bleu, agrémenté de quelques nuages pour parfaire le tableau d'une nature sauvage. La forêt est dense, seul le chemin de terre et de cailloux que nous parcourons trace une ligne, le spectacle est impressionnant. Ce n'est ni l'état du chemin ni même la météo qui aura raison de notre tandem !
Nous profitons de notre passage à Ayacucho pour acheter des plaquettes de freins, c'est qu'elles s'usent vite avec toutes ces descentes. En recherchant un magasin de vélos nous tombons sur le président de l'association de cycliste de la ville, il nous amène dans un shop où nous trouvons tout ce dont on a besoin. Après une pause devant l'église, il nous guide à la sortie de la ville et nous rejoint plus tard sur la route.
Après avoir voyagé plus de 300 jours, nous vous proposons un nouveau résumé en chiffres de notre périple! Les kilomètres, nos nuits, les problèmes mécaniques, etc...
« C'EST LE PÉROU !! » J'AI ENFIN COMPRIS CETTE EXPRESSION
Le Pérou pour moi c'est une compilation des meilleures choses de la vie. En commençant par la gentillesse des Péruviens. Ce peuple est d'une solidarité hors du commun. Ils sont toujours prêts à nous aider, quelque soit la situation. Lorsque nous cherchons à acheter quelque chose et qu'ils ne l'ont pas dans leur magasin, c'est sans problème qu'ils nous envoient chez leur concurrents : pourvu que nous trouvions l'objet de nos recherches (il s'agit souvent de nourriture hihi). Bon parfois cela nous mène à une véritable chasse au trésor car on se fait envoyer de magasin en magasin !
On a pris plusieurs bus pour rejoindre Lelio (le petit-frère d'Anysia) à Cuzco! Ce fut très fatiguant - plus que de faire le trajet à vélo - mais ça valait carrément la peine ! Non seulement parce qu'il nous a offert des kilos de chocolat et dérivés Ovomaltine en tous genre. Mais surtout parce que la famille nous manque et quand l'un de ses membres nous fait l'honneur de sa visite, on met les petits plats dans les grands ! Et on va visiter le Machu Picchu !!!
Nous avons été coincés à Uyuni pendant sept jours à cause d’une gastro monumentale d’Anysia. Même le jour de son anniversaire, elle n’a pas eu de répit et les allers-retours aux toilettes n’ont pas arrêtés. Finalement, on a essayé de faire un gâteau au chocolat dans la soirée mais la farine, achetée à une dame au marché, était bourrée de poudre à lever. Le gâteau s’est transformé en une expérience chimique qui a fait déborder la pâte tout le long de la cuisson pour ne laisser qu’un fond brûlé! Bref, on en a eu vraiment marre de cette petite ville congelée et inintéressante et on a décidé de prendre un bus pour Potosi.
Qu'est ce que c'est?
Un cadeau de Norick, le frère d'Alexi. Il s'agit d'une surprise de la taille d'un paquet de cigarette que nous n'avons toujours pas pu ouvrir!!!. Pourquoi? Nous devons d'abord affronter un bon nombre de galères cyclotouristiques!! Et c'est seulement après avoir coché toutes les cases que nous aurons le droit de découvrir le contenu de cette petite boite. A ce jour, il nous manque deux problèmes à cocher: recevoir une amende (malgré le nombre incalculables de contre-sens et de feux rouges grillés!!!) et avoir l'intérieur de la tente mouillé. On se réjouit presque de l'infraction qui nous octroiera finalement l'amende tant attendue, ainsi que la pluie insurmontable qui mouillera l'intérieur de notre tente Hilleberg!
Nos début en Bolivie sont marqués par la traversée de deux salars. En premier, le petit salar méconnu de Coipasa suivi par le grand salar d'Uyuni.
N'ayant pas trouvé de description de cette route nous vous présentons un petit résumé de la route menant du Chili en Bolivie en partant de Iquique jusqu'à Colchane et Pisiga. Parcours effectué en mai 2016 voir l'article c'est ici.
For the English version clic here.
On aime pas trop prendre des bus mais cette fois c’est nécessaire car nous avons rendez-vous à Cuzco le 8 juin avec le petit-frère d’Anysia. Il nous est impossible de parcourir les 3000km restant en 5 semaines. Nous décidons de prendre un bus pour passer rapidement les 2000km de désert nous séparant du Nord du Chili et surtout de la frontière avec la Bolivie. Nous choisissons Iquique une ville dans le désert, au bord du Pacifique, d’où part une route menant à Pisiga. Nous y sommes accueillis par Anahi et sa famille qui nous permettent de découvrir la musique bolivienne. Ils chantent en Aymara, l’une des langues boliviennes avec le quechua et le guarani. Nous prenons aussi le temps de préparer notre ascension car la route traverse le désert puis l’altiplano dans des zones très peu peuplées. Nous devons anticiper attentivement notre autonomie en eau et nourriture.
Pour ceux qui desirent faire Iquique - Colchane à vélo , retourvez toutes les infos ICI
Short summary of the road from Chile to Bolivia, starting from Iquique to Colchane and Pisiga.
We did this road in May 2016 see the article it's here.
Pour la version francaise cliquer ICI
Pourquoi la panamericaine à vélo?
L'idée peut paraître folle à première vue. Mais quand on sait qu'il fait super froid la nuit et le matin, que notre tente est trempée tous les jours et que les nuages ne font place au soleil qu'à partir de 15h...l'idée prend tout son sens. Une longue ligne droite et plate qui nous mène vers le Nord, là où il fait beau et chaud! Niveau sécurité, c'est moins terrible que cela semble: on a une énorme bande cyclable (=bande d'arrêt d'urgence) rien que pour nous!!
Après nos expériences tumultueuses de Puerto Montt, on arrive à s'enfuir vers 16h30 avec un vélo qui roule enfin! Youhoooou! On décide de prendre la Ruta 5, une sorte d'autoroute avec péage mais autorisée aux vélos et aux piétons. Cela nous permet de réaliser qu'on aimerait vraiment éviter un maximum cette route surchargée de trafic! On fonce sur 20km jusqu'à la ville hyper touristique de Puerto Varas, un lieu magnifique. On se repose un jour, passant l'après-midi dans un parc à discuter avec des québécois à vélo super sympa. Le lendemain, on fait un dernier coucou à nos amis français et c'est reparti pour l'aventure!!!
Nous sommes arrivés par l'entrée Sud du Parque Pumalin, dans le village super mignon de El Amarillo. C'était dimanche et nous n'avions plus grand chose à manger. Heureusement au Chili, même le dimanche on peut trouver des petits magasins ouverts. Comme toujours nous achetons les quelques légumes disponible: des tomates et des oignons ainsi que des œufs. Nous prévoyons une belle omelette! Mais avant ça, une belle montée de 5 km sur une piste de caillou nous mène dans une vallée perpendiculaire qui présente un attrait tout particulier pour nous: des sources thermales! Et oui! Oh joie et bonheur nous arrivons dans une région volcanique qui va nous permettre de détendre nos petits muscles fatigués! Une bonne journée dans l'eau chaude aux 1001 propriétés nous redonne le plein d'énergie pour les 57 km de piste avec le vent de face que nous vivrons le lendemain.
La Carretera Austral est le nom donné à la route numéro 7 au Chili, longue de 1 240 km. Inaugurée en 1986, elle relie à travers les Andes chiliennes la ville de Puerto Montt à Villa O'Higgins, fin de la route pour les voitures car il s'agit d'un cul-de-sac. Commencée en 1976, sous le régime de Pinochet, son objectif était de relier les différentes communes de ces régions reculées du Chili, jusque-là isolées et mal desservies. Il était notamment impossible de rejoindre par voie terrestre chilienne la région d’Aisén à moins de passer par l'Argentine voisine. Plus de 10 000 soldats de l'armée chilienne participèrent aux travaux nécessitant de trouver des voies de pénétration à travers les fjords, deux cols et les roches glaciaires. Aujourd'hui il s'agit d'un itinéraire très prisé par les voyageurs car elle traverse des paysages constamment changeants et toujours magnifiques.
Après avoir voyagé plus de 150 jours, nous vous proposons un petit résumé en chiffres de notre périple! Facile à faire car nous tenons un petit résumé quotidien des donnés suivantes: date, lieu de dodo, km parcourus, km totaux, temps sur le vélo, temps total, dénivelé positif, dépenses, météo!
Nous appuyons de toutes nos forces sur les pédales de ce foutu vélo qui n'avance pas plus vite qu'une tortue bourrée. Chaque véhicule qui passe soulève un nuage de poussière que le vent de face incessant nous projette allègrement dessus. Ces minuscules particules s'infiltrent partout: nez, oreilles, yeux, bouche et se déposent sur notre peau laissant une fine couche rugueuse. Et tandis qu'on avale la poussière, nos ventres crient famine: en moins de 30 minutes le petit-déjeuner est déjà digéré. L'énergie qu'on déploie pour avancer à moins de 5 km/h est démesurée. En plus de nous ralentir dans notre progression, le vent joue avec nos nerfs en produisant un bruit infernal et continu dans nos oreilles. On ne peut pas y échapper, pas d'endroit où se cacher, rien que de la pampa à perte de vue. La prochaine "ville" est à 110 km dans l'axe du vent. On se demande comment on en est arrivé là!!??
Avant d'arriver à Casablanca nous avons dû trouver un carton pour le vélo à Marrakech. Nous avons eu la chance de tomber sur un magasin très professionnel: Atlas Sport de l'agence Maroc Nature. Ils nous ont offert le service complet du tandem ainsi qu'un carton aux dimensions parfaites pour le transport en avion. C'est donc chargés de notre charette ainsi que d'un gros carton contenant notre pauvre tandem, disloqué en 15 morceaux, que nous nous rendons au Check-in de l'Aéroport de Casablanca. On nous informe que nous devons payer un excès de poid (ok on s'en doutait) mais surtout de taille pour le vélo car notre vol est affreté par Royal air Maroc...
Au départ de Meknès nous nous sentons tout émoustillés à l'idée de traverser les montagnes mythiques de l'Atlas ! Afin d'y parvenir, nous pédalons de longues heures dans un joli paysage fait de collines. Après une belle montée nous arrivons dans la ville de El Hajeb, où nous faisons des provisions pour la journée que nous avons nommée « La journée fruits et légumes » en raison de notre volonté de végétariens de nous nourrir ce jour-là uniquement de fruits et légumes. Le soleil se couchant, nous devons chercher un endroit où dormir. A la sortie de la ville, nous tombons sur un champ avec de grands monticules recouverts de bâches. Nous apercevons le gardien des lieux auquel Ronnie et Alexi se chargent d'aller demander la permission pour planter notre tente parmi ces drôles de monticules !
Après 2888 km en 60 jours de voyage nous traversons le détroit de Gibraltar en bateau sous un ciel coloré par le soleil couchant. Il est 17h30 lorsque nous arrivons au Maroc, la nuit est déjà tombée. Avec le décalage horaire nous avons « perdu » une heure de soleil, ce qui nous vaudra de nous lever souvent tôt car les journées sont très courtes. Nous sortons du bateau avec un sentiment triomphant en cherchant le panneau « Maroc » pour faire une photo, mais il s’avère introuvable. Le douanier marocain nous dévisage sur notre drôle de monture et nous lance « Merhaba, bienvenue chez nous » le ton est donné !
Nous ne savons pas exactement à quel moment nous avons passé la frontière puisque nous avons emprunté un petit col sur une voie verte (piste cyclable) nommée Col du
Panissar. La seule indication plausible fut un changement radical de qualité de la voie. En France, un beau béton lisse, en Espagne, un sentier de montagne caillouteux et creusé par les pluies.
Le panneau « Pirinexus » nous indique qu’il s’agit bien de la voie verte qui traverse les Pyrénées ! On oublie la photo « Benvinguts a España » qu'on espérait faire (on
s’est mis au catalan ;) et on continue notre chemin!
Ce n'est pas sans émotions que nous avons quitté nos familles et nos amis le 26 septembre 2015. N'ayant dormi que trois heures la nuit d'avant pour cause de préparatifs de dernière minute, c'est après une trentaine de kilomètres et après avoir passé le Vuache que nous installons notre tente au coin d'une prairie. Cette dernière est directement mise à l'épreuve durant la nuit, en effet, nous récoltons les vents d'une tempête qui déracine des arbres à Lyon.
Nous avons suivi la Via Rhôna, une piste cyclable du Léman à la Méditerranée, ce qui nous a permis de nous mettre en jambe tranquillement sur un itinéraire très plat.
Du 12 au 21 juillet nous avons fait une petite virée en Suisse, histoire de tester un peu le matos qu'on a déjà et avoir une idée de nos besoin pour notre "grand voyage". On est parti de Genève pour s'arrêter pas loin chez le papa d'Alexi à Buchillon. Le lendemain on a traversé Yverdon, longé le lac pour s'installer finalement sur un petit chemin et passer la nuit près des vaches! Départ ensuite Berne, Interlaken, Meiringen (en plusieurs jours). Puis vint enfin le moment tant attendu: LE col!! Grimselpass! Retour par le Valais, traversée mouvementée des Portes du Soleil et retour dans notre joli chez nous à La Plaine.